Compte-rendu de notre partie de JdR - Stella Nova
Lors du Festival International des Jeux de Cannes, les membres de la TotG ont participé au tournoi de jeu de rôle, qui avait lieu tout le week-end.
La partie de vendredi soir ne mérite pas vraiment de compte rendu, malgré le fait qu'il s'agissait de l'Appel de Cthulhu. Mais, mauvais MJ qui sabote sa partie, scénar bancal... Bref, sans commentaire !
Par contre, samedi soir, nous avons eu l'occasion -que dis-je ! le privilège - de découvrir un jeu qui n'est pas encore sortie : Stella Nova, un steampunk dans l'espace.
C'est le créateur du jeu, Sébastien Perles, qui a masterisé la partie. Et nous avons eu affaire à un véritable passionné, qui nous a plongé dans son monde et celui de Liberté !
[Je ne vous expliquerais pas le scénario, mais simplement le background du jeu. Je vous expliquerais pourquoi ensuite
]
Bienvenue à Liberté ! Une station-monde, logée au cœur du système Stella Nova, où vivent les Libriens, peuple de Liberté. Notre histoire se déroule en 511 après la destruction de l'Eden, planète originelle des Hommes, qui a été détruite, on ne sait plus trop comment. Toujours est-il, les habitants de l'Eden ont du fuir la planète dans des vaisseaux-mondes. Ils naviguèrent au grès de l'espace, cherchant en vain une planète où s'installer.
Le vaisseaux accueillant les Libériens n'a malheureusement pas trouvé de planète. Elle a donc été contrainte et forcé de s'adapter à son environnement. Il a fait halte dans un système doté d'un soleil assez puissant pour leur permettre de vivre.
La société de Liberté est parfaite. Elle est composée de 3 classes : Les Citoyens d'Honneur, sorte d'aristocratie au dessus des masses. Ils vivent en surface de la station-monde, voient la véritable lumière du soleil. Ils vivent sous le dôme, où poussent de véritables arbres et fleurs. Il arrive même qu'ils puissent se procurer de l'Eau Pure et de la vrai nourriture ! Néanmoins, on ne devient pas Citoyens d'Honneur : on naît Citoyens d'Honneur (sauf quelques rares exceptions). Ils vivent dans de très belles demeures, généralement léguées par leurs familles.
En dessous vivent les Citoyens. Pour devenir Citoyens, on doit passer par l'Académie, qui nous permet d'obtenir ce privilège. Généralement, les citoyens travaillent dans les administrations de la station, ou dans les bureaux. Ils vivent dans des habitations uniformisées, avec un mobilier standard. Ils ne sont pas les plus à plaindre.
Vient ensuite le Peuple, une espèce de fourmilière ouvrière, qui n'est bonne qu'à travailler dans les usines de recyclage. Ceux-ci ne voient jamais la lumière du jour.
Au fil des années, les libriens ont du s'adapter aux conditions de vie et apprendre à recycler l'ensemble de leur ressource : l'eau, les matériaux, et même... leur habitant ! Recycler en alimique, les morts deviennent l'élément de survie des vivants...
Mais la vie à Liberté est parfaite ! "Liberté, Egalité, Fraternité !" ! La communauté, et sa survie, passe avant les individus ! Tout vas bien dans le meilleur des mondes ! Vive la Respublica et la Convention Nationale, son gouvernement !
A moins que les Voix de la Liberté, ces anarkhistes ne fassent entendre leur voix...
Vous avez le décors, voyons maintenant un peu les personnages !
Vector Lanjuinais (joué avec brio par le brave Sectum) est un Citoyen d'Honneur. Il est issu d'une famille très respecté à Liberté, puisque c'est l'un de ces ancêtres qui a crée le dôme de la station. Il est assez fortuné pour payer une tournée d'eau pure pour 4 ! et il a même du fromage chez lui ! Il est passionné par les automates. Il en a créé des dizaines et des dizaines et c'est avec un petit familier sur l'épaule qu'il se balade toute la journée. D'ailleurs, il a donné la parole à cet oiseau de malheur qui s'appelle Sirly, mais il aurait mieux fait de s'en passer. Cette machine n'arrête pas de scander son nom et de répéter les paroles de tout le monde ! Qu'est-ce qu'elle est agaçante ! Mais ces rouages sont magnifiques et d'une finition hors du commun !
Camille Farell (interprété par Sylvie une joueuse cannoise), citoyenne chasseuse d'artefact au grand cœur, se retrouve dans un embarra financier conséquent, après s'être fait doublé par son commanditaire. Elle doit une coquette somme à une personne peu scrupuleuse. Et, à moins de trouver un autre artefact, elle risque d'avoir de sérieux problème rapidement ! Mais cette fine lame ne se laissera pas abattre dans combattre !
Liberté Gabrilov (le Desdimacho dans toute sa splendeur) est une jeune homme plutôt séduisant qui se met souvent dans le pétrin. Sans doute à cause de son coté joueur invétéré (même si son coté charmeur l'amène parfois dans des histoires hautes en couleurs !). Lui aussi à quelques soucis financiers, aussi sera t-il plus enclin à aider Camille dans son aventure !
Tell Varlet (la Kamionette à l'œuvre) est un jeune maître d'arme. Il manie aussi bien le sabre qu'il est fidèle à la Convention. Mais attention, parfois l'Arc-En-Ciel* lui monte à la tête ! (*Drogue aux effets hallucinatoires sur la perception des couleurs et de l'acuité visuelle)
Tout commence le jour où notre quatuor va rencontré le cousin de Tell, Lucas Varlet, pour lui demander des infos sur une relique... mais celui-ci va leur proposer un marché !
Nos joyeux compagnons vont rencontrer des personnes haut en couleur : Virginie Meyre et son neveu Maumau, Etienne Sare le contre maître d'une usine d'Alimique, Quentin le député - un peu libertin- de la Convention Nationale ainsi qu'un certain Gabriel Lemoine...
Nous ne vous en dirons pas plus sur le scénario en lui-même ! Mais n'oubliez pas : Manger 5 alimiques par jour ! Vive La Respublica !